

Entre lyrisme et virtuosité – Carte blanche à Fanny Clamagirand
Alexandre Kantorow | Piano
Présentation
La Sonate n°1 en ré mineur, op. 75 de Camille Saint-Saëns nous expose une écriture extrêmement concertante, dans la tradition de la Sonate à Kreutzer de Beethoven. Nous retrouvons ici une structure chère au compositeur : deux mouvements et quatre parties. Cette architecture est également présente dans le Concerto n°4 pour piano et dans la Symphonie avec orgue, contemporaine de cette sonate, et qui offre pourtant maintes ressemblances.
Très malade, Claude Debussy compose sa Sonate n°3 en sol mineur pour violon et piano d’une inspiration riche de fantaisie et d’un langage dramatique inhabituel. Elle est conçue avec la finesse, la transparence et ce parfait équilibre entre les instruments que l'on retrouve dans toute la production du compositeur.
Œuvre de « musique absolue » ressortissant pour la dernière fois au genre de la musique de chambre en son sens classique, la Sonate en mi bémol majeur, op. 18 de Richard Strauss est également un adieu à ses années d’apprentissage : il a déjà achevé sa première partition symphonique de réelle importance, Aus Italien, et travaille à la première version de son poème symphonique Macbeth. D’ailleurs, il n’est pas étonnant de trouver dans cette Sonate de nombreuses allusions au langage orchestral de telles partitions. Elle frappe par sa beauté lyrique et ses exigences techniques.
Programme
- Camille Saint-Saëns (1835 – 1921)
Sonate n°1 en ré mineur, op. 75 | 1885
Allegro agitato – Adagio
Allegro moderato – Allegro molto - Claude Debussy (1862 – 1918)
Sonate en sol mineur | 1916 – 1917
Allegro vivo
Intermède (Fantasque et léger)
Finale (Très animé) - Entracte (special)
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- Richard Strauss (1864 – 1949)
Sonate en mi bémol majeur, op. 18 | 1887 – 1888
Allegro ma non troppo
Improvisation (Andante cantabile)
Finale (Andante – Allegro)
Entre lyrisme et virtuosité – Carte blanche à Fanny Clamagirand
Mardi19
Juillet
2016 18:00