

La sonate allemande au XIXe siècle
Aude-Liesse Michel | Piano
Présentation
La Sonate n°9 op. 47 dite « à Kreutzer » de L. van Beethoven et la 3e sonate de J. Brahms, qui composent ce programme, sont deux monuments du répertoire violon-piano puisqu’à eux deux, ils marquent le début et la fin du romantisme en Allemagne. La première, composée entre 1802 et 1803 (éditée en 1805), bien qu’héritière d’une forte tradition classique, embrasse les premiers courants romantiques et explose les codes alors utilisés, notamment par sa durée plus étendue que toutes les autres sonates écrites par le compositeur. Écrite durant la deuxième période de composition de Beethoven, elle reflète un désir de nouveauté, d’originalité et de révolution.
La 3e sonate op. 108 de Brahms, quant à elle, est la dernière sonate écrite par le compositeur pour cette formation. Composée entre 1886 et 1888, c’est une œuvre grandiose de maturité et faisant la synthèse à la fois de l’évolution stylistique du compositeur mais aussi du courant romantique en général au XIXe siècle en Allemagne. Mettant magnifiquement la formation violon-piano en valeur (on notera par ailleurs que dans cette sonate, Brahms accorde beaucoup plus d’importance à la partie pianistique que dans les deux précédentes), cette sonate reste à l’heure actuelle une des pièces du répertoire les plus jouées.
Programme
- Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Sonate pour violon n°9, op.47 | 1802 – 1803
Adagio sostenuto – Presto
Andante con variazioni
Finale. Presto - Johannes Brahms (1833 – 1897)
Sonate n°3 en ré mineur op.108 | 1886 – 1888
Allegro alla breve
Adagio
Un poco presto e con sentimento
Presto agitato
La sonate allemande au XIXe siècle
Jeudi17
Janvier
2019 11:30