Biographie

Oasis of Horror

« Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui ». Charles Baudelaire

Rencontres infimes d'intemporalité. Un pliage infini de J.-S. Bach jusqu'à Roberto Bolaño, de Charles Baudelaire jusqu'à Simon Hantaï. Se réfugier de l'ennui perpétuel d'un désert facile. S'exposer, se déplier, s'enivrer…

Ce nom, tiré du poème Le Voyage de Baudelaire et repris dans un essai par l'écrivain chilien Roberto Bolaño, a beaucoup marqué Lilian Gordis (directrice de l’ensemble). Elle avait envie de regrouper sous cette référence beaucoup de mouvements artistiques qui l'inspirent. Si la musique est « une oasis dans un désert d'ennui », elle peut être aussi bien remplie de beauté que d'horreur. L’ensemble cherche à jouer dans des espaces « hors cadre », des lieux inédits, à se présenter à l'occasion des expositions, dans des galeries ou musées, lors des festivals et saisons et dans tout espace dédié à l'actualité de l'art et la musique, qui doit s'incarner toujours dans le présent. Et par la suite relier son travail à tous les médiums artistiques, surtout ces œuvres indispensables qui dépassent la simple récréation de l'esprit et qui touchent et choquent par tour. La musique de Johann Sebastian Bach, se prête à un travail à travers les temps et les espaces, et mène un groupe de jeunes musiciens à emprunter les chemins les plus tordus et les plus complexes, par la difficulté et la maîtrise extraordinaire de l’écriture. Ce groupe d’amis est composé de gens de pays divers en passant par un répertoire qui à la fois sépare (soliste) et réunit (orchestre), on s’oblige à dépasser les limites de nos instruments et de notre individualité afin de s’engager vers un but unique : des cosmos intramuros.

Biographie mise à jour le 9 novembre 2016.