Olivier Cesarini trébuche très jeune sur l’art lyrique. C’est très innocemment qu’il intègre la maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles, où il découvre le plaisir de faire et partager la musique, principalement sacrée. Il s’y consacre avec dévotion, notamment sous la tutelle attentionnée du chef Olivier Schneebeli.

Il est catapulté dans le monde de l’opéra grâce à sa rencontre avec Florence Guignolet, au Département supérieur pour jeunes chanteurs de Paris ; elle lui confie à l’âge de 18 ans le rôle de Don Giovanni, et plus tard celui de Germont dans la Traviata. Il prend également le rôle du Blaireau dans une production de la Petite Renarde Rusée à l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille.

Olivier entre ensuite au CNSMD de Paris pour y perfectionner sa technique au contact d’Yves Sotin (chant) et d’Agnès de Brunhoff (technique Alexander).

Il a également beaucoup de goût pour le lied et la mélodie et s’adonne régulièrement à la pratique du récital en duo avec la talentueuse Adrienne Dubois. Il est lauréat de la Fondation Royaumont où il a étudié la mélodie avec Yann Beuron et le lied avec Thomas Hampson.

Ses dernières prises de rôle comprennent Papageno dans la Flûte enchantée, Le Vice-Roi dans la Périchole, donnée au Théâtre de Bayonne, et Germano dans La scala di Seta (Rossini) dans une production du CNSMDP pour la Philharmonie de Paris.

Olivier continue à faire de la musique, par amour et par gratitude pour ceux qui la lui ont transmise.

Dernière mise à jour : 7 décembre 2021